C'est dans un article publié par Boursorama et disponible ici, que l'on apprend qu'une sénatrice de la Gironde, Madame Florence Lassarade a déposé deux amendements. Elle souhaite faire modifier le code de l'énergie pour que les particuliers puissent refuser la pose d'un compteur Linky.
Madame Lassarade, du fait de ses diverses activités et mandats, a pu consulter une grande partie des courants de pensée, dont les représentants des personnes électro sensibles, des militants anti Linky, des députés, mais aussi, le président d'Enédis. Même si elle n'est pas d'accord avec tous les arguments des uns comme des autres, elle estime qu'on ne peut pas installer de manière autoritaire des compteurs chez des personnes qui ne le désirent pas, d'autant plus que c'est eux qui devront les payer, c'est une question de liberté individuelle. En effet, après qu'Enédis ait (mensongèrement) martelé que l’installation de ces compteurs serait gratuite pour le consommateur, des infos ont été diffusées, à dose homéopathique, sur le véritable prix de ces Linky, 130 € par compteur qui seront intégralement payés par le consommateur. Et comme on sait que la durée de vie de ces compteurs oscille entre dix et quinze ans, le consommateur ressemble fortement à une vache à lait. Il semble même, et c'est la cour des comptes qui le dit, qu'Enédis se serait grassement servi dans cette affaire, au détriment du consommateur bien sûr.
On lit également que dans la commune de Bayonne, plus de 400 habitants ont refusé de voir ces compteurs chez eux, ce qui a fait réagir dans ce sens le maire de cette commune. A la suite de ça, Enédis s'est engagé à ne pas poser ces compteurs chez les habitants concernés. Comme quoi, ça commence sérieusement à bouger dans le pays, et Enédis semble perdre quelque peu de sa virulence.
Et chez nous, qu'en est-il?
Une question a été posée dans ce sens lors du dernier conseil municipal du mois de mars 2018. Rien n'a encore été entrepris par la municipalité sur le sujet, mais il semble que la population s'en préoccupe. L'échéance pour st Pierre de Chartreuse n'est pas pour tout de suite, fin 2020 ou début 2021. Mais il n'est jamais trop tôt pour plancher sur un tel sujet sachant qu'il faudra aller à la pêche de beaucoup d'informations si on veut que cette affaire soit menée avec rigueur (et démocratie)...
Commenter cet article