Position de Chartreuse Dynamique sur le projet du SIVOM au col de Porte

Le 26 juillet dernier, le 5eme point de l’ordre du jour du conseil municipal portait sur le SIVOM de Chamechaude : « le conseil est invité à valider les statuts du Sivom de Chamechaude. »

Après des questions posées par les élus de l’opposition et de Céline Burlet, Yves Guerpillon a dévoilé que l’objectif de ce point était de rassembler tous les statuts en un document unique comme le réclame la préfecture. Cette demande étant liée à un appel à subvention pour un projet monté au col de Porte.

Ce projet regroupe l’agrandissement du domaine de ski de fond et de ski roues, de travaux sur le stade de biathlon et la construction d’une maison de la montagne (pour accueil de touristes, foyer de ski de fond et commerces).

Les statuts soumis au vote présentaient une zone d’ombre. Il était fait référence à une annexe présentant la répartition de toute dépense engagée par le SIVOM (et recettes) entre les 3 communes du SIVOM. Cette répartition a fait débat. En particulier, la répartition des droits de votes entre les communes à parts égales ne correspond pas à la répartition financière. Yves Guerpillon a poussé pour faire voter les statuts en l’état, promettant que la répartition serait revue ensuite.

Il s’agissait donc de voter des statuts qui ne sont pas clairs et présentés comme étant à modifier ensuite sans pour autant connaître le détail des modifications.

Pour ces raisons, nos élus se sont abstenus et ils n’ont pas été les seuls puisqu’au total il y a eu 10 abstentions et 5 votes pour (Yves Guerpillon, Patrice Poulet, Olivier Mollaret, Bruno Montagnat et un autre conseiller de la majorité).

Ce vote de Chartreuse Dynamique ne sanctionnait en aucun cas le projet d’investissement du SIVOM au col de Porte. Chartreuse Dynamique et ses élus apprécient et soutiennent le projet ambitieux pour le peu qu’ils en connaissent (3 pages partagées pendant le conseil municipal). Du reste, il est important de souligner que même si le projet est soutenu, il faudra encore que la commune soit en mesure de le supporter financièrement …